Bartholomews Roberts

Bartholomews Roberts, un pirate non ordinaire?

Bartholomews Roberts n’est pas un pirate commun. Il est un des pirates emblématiques de son époque, il n’est pas qu’une simple légende. Il a vécu de la fin du XVII eme siècle au 740full-bartholomew-robertsdébut du XVIII eme siècle pendant l’âge d’or de la piraterie. Né au Pays de Galles, il était un boucanier britannique dont les surnoms furent nombreux. On l’appelait ainsi Le Baronet Noir, le Portuguais ou bien “le pirate puritain” pour avoir interdit tout comportement immoral au sein de son bâtiment. Cependant, son vrai nom était John Roberts. Sa renommée parmi les pirates est due à ses conquêtes.Code_Conduct2 En effet, il est réputé pour avoir capturé plusieurs centaines de navires dans sa carrière dont 22 navires en une seule prise. Il est également celui qui a instauré le code des pirates. Il se distingue de l’image mythique du pirate ivre, rudimentaire. Il restait toujours sobre, bien habillé, poli et éduqué avec d’excellentes manières, toujours bien rasé. Il ne partageait pas sa cabine avec n’importe qui et avait une excellente écriture.

 

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Il a navigué une grande partie de sa vie et a ainsi fait escale au Brésil, aux Antilles, à la Martinique et dans bien d’autres destinations encore. Et cela toujours sur un de ses bateaux les plus célèbres nommé le “Royal Fortune”.

Comme nous nous intéressons aux pirates des Caraïbes, nous allons vous parler exclusivement de son assaut des Antilles et de la Martinique.

Il commença par les Antilles en septembre 1720 en attaquant le port de Saint Kitts. Il réussit à couler deux navires et a en captura un. Au mois d’octobre, il attaqua de nouveau le port de Saint Kitts et y pilla 15 navires britanniques et français.

Il se dirigea ensuite vers la Martinique qu’il prit d’assaut en janvier 1721. Il élabora une stratégie afin de tromper les Martiniquais: rajouter à sa flotte un navire hollandais transportant des esclaves et ainsi se faire passer pour un marchand d’esclaves. Ceci lui permit d’accéder sans soucis aux ports martiniquais et sans méfiance des habitants, il atteignit Saint-Lucie. Là-bas, il prit d’assaut 14 navires qui succombèrent à l’attaque. Parmi les navires pillés, il en récupéra un : un brigantin. Il le renomma Good Fortune qui devint le navire amiral de la flottille. Il réussit également à prendre d’assaut le bâtiment du Gouverneur de La Martinique, un navire de guerre français doté de 52 canons. Après avoir mis fin à la vie du gouverneur, il récupéra l’embarcation et la renomma Royal Fortune. Les ressources et richesses pillées en Martinique sont revendues de l’autre côté de l’Atlantique.

Au total, il a passé plus d’un an dans les Caraïbes.

Au fil du temps, le mythe de Bartholomews Roberts perdure du fait de ses conquêtes historiques et de sa participation à la création du code des pirates.

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Sources:

 http://www.dark-stories.com/pirate_bartholomew_roberts.htm

http://www.bonecu.com/blog/age-or-piraterie-atlantique/

 

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